Georges Castex, peintre de Toulouse

« Ò mon pais ! Ò Tolosa ! », telle devrait être l'épitaphe inscrite au monument à Georges Castex (Collioure 1860 – Toulouse 1943). La belle chanson écrite par le poète vauréen Lucien Mengaud en 1845 et reprise par Claude Nougaro en 1967 colle si bien à la personnalité attachante et drôle de ce peintre de Toulouse et des Toulousains ! Lui-même d'ailleurs, rédigeant ses mémoires de jeunesse à la fin de sa vie, signera son merveilleux récit de cette mention sans équivoque : ''Peintre de Toulouse''

Formé à l’Ecole des Beaux-Arts de la ville rose, Castex revient sur les bords de Garonne après dix années de vie parisienne. Embauché au milieu des années 1890 sur l’emblématique chantier de la décoration de la salle des Illustres au Capitole – ce  »Panthéon » de l’Ecole Toulousaine – il va œuvrer, cinq saisons durant, au décor de ses voûtes.

D’un naturel enjoué, il promène de ce jour et jusqu’à la fin de sa vie, son regard amoureux sur la ville et ses habitants, multipliant sur le motif à l’huile ou l’aquarelle, les vues de Toulouse, son fleuve, ses rues et monuments, dans une cité en profonde mutation. Notre témoin se penche également avec succès sur quelques figures et types toulousains, dans de magistrales compositions. Il sera encore le brillant illustrateurs de très nombreuses affiches, diplômes et menus toulousains.

Portraitiste, amateur de nature morte, il sera de nouveau, à la fin de sa vie, le peintre de Paris, où il s’installe partiellement dans les années 30.